Mardi le 21 septembre, nous, les deux classes francophones du Wagenburg-Gymnasium, sommes allés à Strasbourg pour faire un sondage dans le cadre de l’amitié franco-allemande. Auparavant nous avions préparé deux pages de questions. Elles thématisaient les relations franco-allemandes, la politique et l’économie commune et européenne, mais aussi d’autres domaines comme les connaissances de la langue française et du pays et le cliché d’un français/ allemand typique. Nous avons partagé les personnes questionnées en quatre groupes d’âge : <25 ans, 25-40 ans, 41-60 ans et >60 ans.
À 8 heures, un bus nous attendait devant notre école pour
nous amener à Strasbourg. Après un long
voyage, prolongé à cause d’un embouteillage sur l’autoroute, nous sommes enfin
arrivés à destination. Le bus nous a déposé Place de l’Étoile, 5 minutes à pied
du centre ville, et nous avons eu plus ou moins 3 heures de temps libre pour
effectuer le sondage.
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| Place de l' Étoile |
Nous nous sommes
donc mis au travail, plein de motivation, à la recherche de personnes qui
voudraient bien participer à notre questionnaire. Même si la majorité des
personnes abordées nous a ignorés ou déclinés, sous différents prétextes, nous
avons finalement réussi à questionner une trentaine de personnes. Vers 12
heures, la ville c’est remplie et les gens se sont détendus, jouissant de leur
pause de midi.
Nous n’avons pas
été étonnées des réponses, qui étaient majoritairement prévisibles. Beaucoup de
personnes savaient que Strasbourg est jumelé avec Stuttgart, voyaient l’amitié
franco-allemande sous le signe de l’amitié mais trouvaient en même temps que
cet amitié n’était pas reflétée dans les relations politiques. Décevant pour le
président français Hollande, était le grand mécontentement de sa politique.
La majorité aimerait
le remplacer par Merkel, à cause de sa
politique et le fait qu’elle soit une femme. 79 personnes s’intéressent aux
changements politiques de l’Allemagne. Marquant
était surtout que 15 personnes
aimeraient le remplacer car : « tout le monde est mieux que
Hollande ». Ceci reflète l’insatisfaction des français envers la politique
d’Hollande. Le sondage nous a aussi montré, que les français pensent que la
relation franco-allemande a évolué de manière négative depuis que Hollande est
président et qu’ils souhaitent une coopération plus étroite dans les domaines économique,
politique et culturel.
Si les français
devaient caractériser l’allemand typique
en quelques mots ils choisiraient : ponctuel, discipliné,
perfectionniste et travailleur. Ils attribueraient moins les mots fainéant,
romantique et séduisant. Tout le contraire de ce que les français croient
comment les allemands les voient : bon vivant, romantique et séduisant et non ponctuels et
perfectionnistes.
Nous avons
beaucoup été étonnées par les réponses à la question sur la peur de la montée
du Front National en France. Ici il y avait des différences claires entre les
couches d’âges. La génération jeune étant plus inquiète, tandis que la
génération plus âgée était équilibrée sur les deux réponses. Ceci montre que
les jeunes sont plus méfiants envers le mouvement nationaliste.
La génération
jeune trouvait en plus de cela que l’attirance de Strasbourg était renforcée
par la proximité de l’Allemagne, ce qui tentait moins la génération plus âgée.
Ceci peut être expliqué par le fait que la jeunesse est plus flexible, ouverte
et voyage plus.
En faisant le
sondage nous avons en même temps pu visiter le centre ville de Strasbourg avec
ses petites boutiques, cafés et sa belle décoration de noël, restée depuis.
Nous avons en plus vu la Cathédrale Notre Dame de Strasbourg, devant laquelle
nous avons pris beaucoup de photos. Nous sommes allés dans quelques magasins et
avons fait du shopping, après avoir mangé une pizza dans un petit restaurant
italien. Il fallait bien sûr aussi chercher un supermarché pour ramener
quelques spécialités françaises non disponibles en Allemagne.
Vers 14h 30 nous
étions de retour à la Place de l’Étoile pour rentrer à l’école. Pendant le
trajet quelques uns ont discutés de
leurs expériences faites avec le sondage et les réponses données. D’autres ont écouté de la musique ou bien fait
une sieste, car la journée avait été très épuisante.
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| Strasbourg |
